Comment aller à Santo Domingo

Rien de plus simple, et vous ne risquez pas de le manquer. L’église de Santo Domingo est située dans la rue piétonne d’Alcala, la plus touristique de Oaxaca.

Vous devrez donc forcement passer devant à un moment ou un autre de votre visite de la ville mexicaine.

Elle est située à environ six pâtés de maison du Zocalo, la place principale, de Oaxaca de Juarez.

Le complexe de Santo Domingo est divisé en plusieurs sections d’intérêt culturel :

• L’église Santo Domingo de Guzman
• Le musée régional des cultures de Oaxaca
• La bibliothèque Burgoa
• La hémérothèque publique "journaliste Nestor Sanchez Hernandez"
• Le jardin ethnobotanique

Le temple de Santo Domingo reste en charge des dominicains et est donc ouvert au culte catholique.

Lors des visites, il est donc demandé de respecter les actes religieux, garder le silence, ne pas manger ni fumer, ne pas toucher les décorations, ne pas prendre de photos avec flash et de ne pas se promener torse-nu.

L’église de Santo Domingo est ouverte de 7 à 13 heures puis de 17 à 20 heures et l’entrée est gratuite.

Histoire du centre culturel Santo Domingo

La construction du complexe commença en 1570 sur un terrain donné aux Dominicains par la municipalité de Oaxaca de Juarez en 1550. Les frères dominicains désiraient construire une base pour l’évangélisation du territoire de Oaxaca.

Il ne reste aujourd’hui qu’une partie de ce qui fut le couvent dominicain de Santo Domingo. Les jardins s’étendaient bien au-delà des limites actuelles.

La totalité aurait atteint environ 40 000 mètres carrés, faisant de l’ensemble la construction religieuse la plus grande du Mexique.

Le temple de Santo Domingo fut inauguré en 1608, sans être terminé. Les dominicains manquaient de fond et avaient un besoin urgent de la structure pour sa mission d’évangélisation. Le retable principal de l’église fut placé en 1612. Le couvent et le jardin furent quant à eux, terminés vers 1619.

En 1623, l’établissement fut élevé au rang d’université où l’on donnait des cours de philosophie et de théologie.

Les tours ont été terminées en 1660 et la chapelle du chapelet (Capilla Del Rosario) fut construite entre 1724 et 1731

Avec la loi de reforme de 1859, le couvent est devenu une caserne de l’armée de 1862 à 1900. Ils abîmèrent énormément le complexe de Santo Domingo. Le temple fut fermé au public de 1860 à 1901 et seule la chapelle du chapelet resta ouverte au culte.

Ce n’est qu’après 1901 que commencèrent les travaux de restauration de l’église. Ce n’est qu’à cette occasion que l’on termina l’arbre généalogique de la famille Guzman.

Le reste de l’édifice resta aux mains des militaires jusqu’en 1993. Malgré tout, l’ensemble fut déclaré monument historique en 1933.

Lorsque les militaires laissèrent la place, il en suivit 4 années de restauration qui permirent d’ouvrir au public l’ensemble de ce complexe.

Architecture de l’église de Santo Domingo de Oaxaca

La façade contraste beaucoup par sa sobriété d’avec ce que vous découvrirez à l’intérieur.

Cette entrée au temple est composée d’un panneau central qui culmine à 26 mètres de hauteur. Il est entouré de deux tours de 35 mètres. Chacune d’elles est couverte par une coupole habillée de carreaux de céramique bleu et blanc.

L’élément décoratif notable de la façade du temple de Santo Domingo se situe juste au-dessus de la porte. Dans un cadre, sont représentés Saint Dominique (Domingo) et Saint Hyppolite. Ils soutiennent une église sur laquelle descend l’esprit saint.

Le plan intérieur est en croix latine et renferme dix chapelles. C’est surtout la décoration qui distingue le temple de Santo Domingo, foisonnant et riche comme le veut le style baroque mexicain. L’ornementation se compose de plus de 60 000 feuilles d’or à 23,5 carats.

Le plus notable est l’arbre généalogique de Santo Domingo de Guzman qui surplombera vos têtes en entrant dans le temple.

Par ailleurs, vous observerez les 36 peintures dans la nef qui représentent des scènes de l’ancien testament. On y localise aussi 104 médaillons représentant les martyrs dominicains.

La toiture est décorée de reliefs figurant les saints de l’ordre des prédicateurs. Tout l’espace est orné d’un treillis duquel émerge des saints, des anges et des patriarches…

La bibliothèque Francisco de Burgoa

La bibliothèque Burgoa du centre culturel Santo Domingo occupe l’ancienne chapelle du troisième ordre. On y accède par l’entrée du musée et son accès est gratuit.

La bibliothèque appartient à l'Université Autonome Benito Juarez de Oaxaca. Elle est issue du plus grand projet de sauvetage et de protection de livres anciens du Mexique.

Sa collection est formée de 23 000 livres édités entre 1484 et 1940. La majorité appartenait à différents ordres religieux installés à Oaxaca.

Pour consulter les ouvrages, la bibliothèque est ouverte du lundi au vendredi, de 9 à 15 heures.

Durant ces horaires, il est possible de profiter d’une visite guidée en demandant à l’accueil. La salle d’exposition est ouverte du mardi au dimanche, de 10 à 18 heures.

Pour les intéressés, la bibliothèque Burgoa possède un atelier de restauration de papier ou vous pouvez recevoir conseils et formation.

Retrouvez toute l’information sur leur site internet http://www.bibliotecaburgoa.org.mx/ ou sur la page Facebook

L’hémérothèque publique "journaliste Nestor Sanchez Hernandez"

L’hémérothèque est située un petit peu à part, en passant par l’entrée du jardin ethnobotanique.

Elle occupe aujourd’hui les écuries construite par l’armée en 1902 dans les jardins du couvent de Santo Domingo. Elle est ouverte du lundi au vendredi, de 9 à 20 heures. Le samedi, de 9 à 17 heures.

L’hémérothèque de Oaxaca fut fondée en 1972 par le journaliste Nestor Sanchez Hernandez.

Jusqu’en 1994, elle était située vers le théâtre Macedonio Alcala, avant de rejoindre le centre culturel de Santo Domingo.

Vous pourrez y consulter des journaux régionaux, nationaux et certains internationaux, certains remontant aux années 1970.

La première salle de lecture donne accès aux journaux du dernier mois.

La salle d’archive contient les journaux locaux depuis 1950, et certain nationaux et internationaux.

Enfin, la salle de recherche possède les journaux de 1864 à 1949. (Facebook)

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